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Question/Réponse
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Les Institutions de la lutte contre les violences envers les Camerounaises ?Le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille Conformément au Décret N°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouvernement, le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille est responsable de l’élaboration et de la mise en oeuvre des mesures relatives au respect des droits de la femme et à la protection de la famille. Le Décret N°2012/638 du 21 décembre 2012 portant organisation du Ministère de la Promotion de la Femme et de Famille, crée en son sein une Direction de la Promotion et de la Protection de la Famille et des Droits de l’Enfant, dont certaines attributions sont relatives à la prévention et à la prise en charge des violences conjugales, domestiques et familiales. Le Ministère des Affaires Sociales Le décret N°2005/160 du 25 mai 2005 portant organisation du Ministère des Affaires Sociales lui attribue entre autres missions la protection sociale de l’enfance, des personnes âgées et des handicapés. Le Ministère de la Justice dont les juridictions assurent l’application des Lois réprimant les violences conjugales, domestiques et familiales. Le Ministère de la Santé Publique dont les formations sanitaires assurent la prise en charge des survivants des violences. La Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés qui peut être saisie par tous les citoyens sur les cas de violation des droits humains. L’Agence du Service Civique National de Participation au Développement qui assure la formation civique et morale des jeunes en milieu rural et urbain dans une perspective de recherche d’une paix sociale. Le Secrétariat d’Etat à la Défense Chargé de la Gendarmerie dont les services diligentent des enquêtes judiciaires en cas de violences sur un citoyen et sont chargés de la protection physique des survivants. La Délégation Générale à la Sûreté Nationale qui connaît des plaintes relatives entre autres aux violences conjugales, domestiques et familiales y compris la protection physique des personnes.
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Que signifie VBG ?VGB pour Violence(s) basée(s) sur le genre. Les VBG désignent tout acte perpétré contre la volonté d’un être humain sur la base de différences sexuelles. Autrement dit, les VBG telles que définies par les Nations Unies sont perçues comme : « toute violence qui s’exerce sur une femme ou sur un homme tout simplement parce qu’elle est une femme ou parce qu’il est un homme ». Les Violences Basées sur le Genre ciblent à la fois les hommes, les femmes, les jeunes garçons et les jeunes filles. Cependant, les femmes et les jeunes filles sont les plus visées, du fait de leur vulnérabilité. Les VBG incluent les actes qui infligent un préjudice ou une souffrance physique, mentale, sexuelle, la menace de tels actes, la coercition et autres privations de liberté que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée.
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Les VGB c'est très grave ?Les Violences Basées sur le Genre (VBG) constituent une violation grave des droits humains et une expression des inégalités sociales entre les hommes et les femmes dans la société. Au Cameroun, la volonté politique eu égard à l’ampleur du phénomène (statistique, observation des faits, étude des cas et témoignages) et à l’intérêt de la Communauté Internationale pour les questions de santé, de droit et de dignité humaine, motivent de plus en plus d’actions pour les éradiquer. C’est ce qui justifie l’élaboration par le MINPROFF avec l’appui de ONU-FEMMES, de la Stratégie Nationale de lutte contre les VBG. Il s’agit d’un document de mise en oeuvre de la politique sociale de l’Etat du Cameroun ; qui s’adosse sur le DSCE et les engagements de notre pays en faveur du respect et de la protection des droits fondamentaux des femmes et des filles.
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Qu'est ce qui est VBG et qu'est ce qui ne l'est pas ?- les violences physiques (coups, blessures, bastonnades, agressions de toutes sortes, hématomes, traumatismes divers, repassage des seins…) ; - les violences psychologiques (injures, privations, silence, menaces, stigmatisation…) ; - les violences économiques (privations de revenus, de travail, de salaires, privations de moyens de subsistances telles que la pension alimentaire et la ration, salaire inégal…) ; - les violences sexuelles (viols, harcèlements sexuels, inceste, zoophilie, sodomie, pédophilie, attouchements, outrages à la pudeur, détournements de mineur, proxénétisme, menaces, Mutilations Génitales Féminines (MGF) à l’instar de l’excision… ; - les violences culturelles (langue, religion, tribalisme, racisme…) ; - les violences institutionnelles et politiques (privations des droits et des libertés, discriminations, faible représentativité des femmes dans les sphères de décisions…) ; - les Pratiques Culturelles Néfastes (rites de veuvage, mariages précoces et/ou forcés).
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